Classement provincial et territorial 

Production d’électricité à faibles émissions

Messages clés

  • Le Manitoba, le Québec et l’Île-du-Prince-Édouard produisent une plus grande proportion d’électricité à faibles émissions que n’importe quel autre pays comparable au Canada, ce qui permet à ces trois provinces de décrocher un « A+ ». Terre-Neuve-et-Labrador, la Colombie-Britannique et l’Ontario se montrent aussi très performantes et obtiennent un « A ».
  • L’Alberta, la Nouvelle-Écosse et la Saskatchewan sont les provinces les moins performantes. L’Alberta se classe derrière tous les pays de comparaison, avec une proportion d’électricité à faibles émissions de seulement 5 %.
  • Dans de nombreuses provinces, l’électricité provient principalement de l’énergie hydraulique, la plus importante source d’électricité à faibles émissions au Canada.

L’énergie nucléaire et les énergies renouvelables mises en contexte

Parmi les sources d’énergie qui émettent de faibles quantités de gaz à effet de serre (GES) figurent les énergies éolienne, marémotrice, solaire, nucléaire, hydraulique et géothermique ainsi que l’énergie de la biomasse.

Accroître la part des énergies renouvelables dans la consommation totale d’énergie devrait être un but stratégique afin d’atténuer les changements climatiques au Canada et dans les pays de comparaison. La production d’électricité d’origine nucléaire pourrait aussi avoir un rôle à jouer dans la réduction des émissions de carbone du Canada.

Comment les provinces s’en sortent-elles par rapport aux pays de comparaison?

Le Manitoba, le Québec et l’Île-du-Prince-Édouard décrochent un « A+ » et font mieux que tous les pays de comparaison. Au Manitoba, la majeure partie de l’électricité provient de sources à faibles émissions, presque entièrement de nature hydraulique. Terre-Neuve-et-Labrador (95 %) se montre aussi très performante et obtient un « A », se plaçant légèrement derrière le meilleur pays du classement, à savoir la Norvège (98 % d’électricité à faibles émissions). De même, la Colombie-Britannique (91 %) et l’Ontario obtiennent un « A » (89 %), arrivant derrière la Suisse (95 %), la France (94 %) et la Suède (91 %), aidant ainsi le Canada (79 %) à remporter globalement un « A ».

Le Nouveau-Brunswick (56 %) est en milieu de peloton, occupant la 15e place et obtenant un « B ». Il se classe derrière d’autres détenteurs d’un « B » comme l’Autriche (76 %) et la Belgique (59 %) et la Finlande (57 %).

La Saskatchewan (24 %) et la Nouvelle-Écosse (18 %) s’en sortent mal pour cet indicateur, recevant un « D ». Ces provinces, qui dépendent beaucoup des énergies fossiles pour produire leur électricité, se classent derrière les États-Unis et le Royaume-Uni (32 % chacun), qui obtiennent eux aussi un « D ». L’Alberta, qui ne produit que 5 % d’électricité à faibles émissions, arrive derrière le pays le plus mal classé, à savoir les Pays-Bas (11 %), et écope d’un « D– ».

Comment les provinces s’en sortent-elles les unes par rapport aux autres?

Le Manitoba, le Québec et l’Île-du-Prince-Édouard sont les provinces les plus performantes, suivies de près par Terre-Neuve-et-Labrador et la Colombie-Britannique. Dans ces cinq provinces, plus de 90 % de l’électricité provient de sources à faibles émissions. De son côté, l’Ontario obtient un « A » et devance nettement les provinces restantes. La Saskatchewan, la Nouvelle-Écosse et l’Alberta sont les provinces les plus mal classées. En Alberta, dernière du classement, seulement 5 % de l’électricité provient de sources à faibles émissions.

Il faut toutefois noter que la différence dans la quantité totale d’électricité produite dans chaque province influe sur la performance de celle-ci quant à cet indicateur. Ainsi, l’Île-du-Prince-Édouard, qui décroche un « A+ », produit en réalité une minuscule quantité d’électricité et compte surtout sur les importations d’électricité.

Comment les territoires s’en sortent-ils pour cet indicateur?

Le Yukon décroche un « A », avec 95 % d’électricité provenant de sources sans combustion. Les Territoires du Nord-Ouest comptent davantage sur la combustion pour produire leur électricité et reçoivent un « C », avec seulement 33 % d’électricité à faibles émissions. De son côté, le Nunavut écope d’un « D– », car il ne produit aucune électricité à partir de sources à faibles émissions. À l’instar de l’Île-du-Prince-Édouard, chacun des trois territoires ne produit qu’une toute petite portion de l’électricité canadienne, leur production combinée ne représentant que 0,2 % du total de la production nationale.

Nous n’incluons pas les territoires dans nos calculs aux fins des comparaisons provinciales et internationales, car les données pour chaque territoire ne sont pas disponibles pour plusieurs indicateurs du bilan comparatif de l’environnement. Cependant, le Conference Board entend inclure les territoires dans son analyse et fournit donc des renseignements sur leur performance quand des données sont disponibles.

Pourquoi existe-t-il une si vaste palette de modes de production d’électricité au Canada?

En raison de l’immensité du territoire canadien, les provinces ont accès à diverses ressources naturelles et comptent donc sur différentes sources pour produire leur électricité. Le graphique circulaire montre la part de chaque source d’énergie par rapport à la quantité totale d’électricité produite par les installations généralement reprises sous le nom de « services publics1 ». Il ne tient pas compte de l’électricité que les particuliers ou les entreprises produisent pour leur propre usage – qui représente environ 9 % de l’électricité générée au Canada.

Les « A+ » et les « A »

Le Manitoba : Presque toute l’électricité du Manitoba (environ 97 %) est d’origine hydraulique, et le reste provient majoritairement d’autres énergies renouvelables. L’électricité générée à partir de combustibles fossiles représente seulement 0,25 % de la production provinciale.

Le Québec : La production d’hydroélectricité a joué un rôle dominant dans le passé du Québec et continue de le faire aujourd’hui. Environ 98 % de l’électricité québécoise est d’origine hydraulique, le reste se répartissant de manière égale entre d’autres énergies renouvelables et les énergies fossiles.

L’Île-du-Prince-Édouard : Dans les années 1990 et au début des années 2000, toute l’électricité de l’Île-du-Prince-Édouard était d’origine fossile. Depuis l’an 2000, la province a fortement accru son recours à l’énergie éolienne, tout en éliminant progressivement la plupart de ses centrales fonctionnant aux énergies fossiles. En 2014, les énergies renouvelables (principalement l’énergie éolienne) étaient à l’origine de plus de 98 % de l’électricité produite à l’Île-du-Prince-Édouard. Pendant cette période, la quantité d’électricité produite a été multipliée par plus ou moins 10, et la quantité d’électricité produite au moyen d’énergies renouvelables depuis 2008 a dépassé le total de l’électricité produite par la province pour toutes les années antérieures. Malgré la forte hausse de sa capacité éolienne, l’Île-du-Prince-Édouard ne parvient pas à produire suffisamment d’électricité pour répondre à la demande de pointe, même quand tous ses aérogénérateurs fonctionnent à plein régime2. D’autre part, la production éolienne est sporadique, ce qui fait que la principale source d’électricité de la province fonctionne de façon intermittente. Par conséquent, l’Île-du-Prince-Édouard continue d’importer une grande quantité d’électricité du Nouveau-Brunswick (plus de 50 % de l’électricité consommée en 2014)3.

Terre-Neuve-et-Labrador : Presque toute l’électricité produite à Terre-Neuve-et-Labrador est d’origine hydraulique (environ 97 %). La majorité des 3 % restants est issue de combustibles fossiles autres que le charbon ou le gaz naturel (comme le mazout et le diesel). Une portion minime provient d’énergies renouvelables autres que l’énergie hydraulique.

La Colombie-Britannique : 92 % de l’électricité de la province est produite par des centrales hydroélectriques, le reste provenant principalement de combustibles fossiles (gaz naturel ou combustibles autres que le charbon) et, dans une moindre mesure, d’autres énergies renouvelables.

Le Yukon : L’électricité du Yukon est essentiellement d’origine hydraulique, seulement 5 % provenant des combustibles fossiles.

L’Ontario : Plus de la moitié de l’électricité ontarienne est d’origine nucléaire. L’énergie hydraulique joue elle aussi un rôle important et produit plus d’un quart de l’électricité de la province. Si toutes les centrales au charbon ont été fermées progressivement au cours de la dernière décennie, le gaz naturel continue d’être utilisé pour générer plus de 10 % de l’électricité. Une faible proportion de l’électricité (environ 5 %) provient d’autres énergies renouvelables et de la vapeur issue de la chaleur résiduelle.

Le peloton du milieu

Le Nouveau-Brunswick : L’électricité produite au Nouveau-Brunswick provient de diverses sources. Les combustibles fossiles occupent une place beaucoup moins importante depuis le début des années 2000, mais ils représentent encore plus d’un tiers de la production totale de la province. Un autre tiers de l’électricité est d’origine nucléaire, et le reste provient de l’énergie hydraulique, d’autres énergies renouvelables et de la vapeur issue de la chaleur résiduelle.

Les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut : Sur la petite quantité d’électricité produite dans les Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut, environ 60 % provient des centrales hydroélectriques et le reste est issu de combustibles fossiles (principalement autres que le charbon, comme le mazout et le diesel, ainsi qu’une petite quantité de gaz naturel).

Le peloton de queue

La Saskatchewan : La majeure partie de l’électricité de la Saskatchewan (plus de 70 %) provient de combustibles fossiles, dont environ deux tiers de charbon. L’électricité à faibles émissions est essentiellement d’origine hydraulique et une petite quantité est générée au moyen d’autres énergies renouvelables et de la vapeur issue de la chaleur résiduelle.

La Nouvelle-Écosse : Dans le passé, la Nouvelle-Écosse comptait beaucoup sur le charbon pour produire de l’électricité. Ces dernières années, la part du charbon dans la production d’électricité a quelque peu baissé et a été remplacée par le gaz naturel, qui émet moins de gaz à effet de serre par kilowattheure d’électricité. Cependant, la Nouvelle-Écosse reste très dépendante des combustibles fossiles pour générer son électricité, avec seulement 17 % d’électricité provenant de sources sans combustion (énergie hydraulique et autres énergies renouvelables).

L’Alberta : Presque toute l’électricité albertaine (près de 90 %) provient de combustibles fossiles (essentiellement du charbon et près de 25 % de gaz naturel). Les 10 % restants proviennent de l’énergie hydraulique et d’autres énergies renouvelables ainsi que de la vapeur issue de la chaleur résiduelle.

La production d’électricité à faibles émissions est-elle le meilleur indicateur?

La production d’électricité à faibles émissions est un indicateur efficace pour connaître l’incidence de la production d’électricité sur les émissions de GES d’une région, mais il n’explique pas tout. En effet, les émissions provenant de la combustion peuvent varier nettement selon le combustible fossile. Ainsi, le charbon utilisé au Canada émet près de 1,05 kilogrammes d’équivalents en dioxyde de carbone (équivalents CO2) par kilowattheure (kWh) d’électricité produite, tandis que le gaz naturel en émet moitié moins (0,55 kg par kWh)4.

L’indicateur idéal serait la quantité totale d’émissions par kWh d’une région, calculée en moyenne pour toutes les sources de production d’électricité. Il n’est pas possible de faire ce type de comparaison à l’échelle internationale, mais des données sont disponibles pour le Canada et ses provinces5.

En examinant l’intensité des émissions dues à la production d’électricité dans toutes les provinces, un même schéma général se dessine. Le Québec, le Manitoba, l’Île-du-Prince-Édouard et la Colombie-Britannique sont très performantes, émettant moins de 20 g d’équivalents CO2 par kWh d’électricité produite. De même, Terre-Neuve-et-Labrador et l’Ontario s’en sortent relativement bien, avec moins de 100 g d’équivalents CO2 par kWh. En comparaison, le Nouveau-Brunswick se montre peu performant, avec environ 300 g d’équivalents CO2 par kWh. La Nouvelle-Écosse, la Saskatchewan et l’Alberta restent de loin les plus mauvais élèves, émettant entre 700 et 800 g d’équivalents CO2 par kWh, ce qui est plusieurs centaines de fois supérieur à l’intensité des émissions du Québec, la province la plus performante.

Le classement des provinces pour l’intensité des émissions dues à la production d’électricité est très similaire à celui concernant la production d’électricité à faibles émissions. Les six provinces qui décrochent un « A » ou un « A+ » pour la production d’électricité à faibles émissions affichent des intensités d’émissions beaucoup plus faibles que les provinces ayant un « B » ou une note inférieure. Par conséquent, la production d’électricité à faibles émissions est un bon moyen indirect de mesurer l’intensité des émissions.

Comment la performance des provinces a-t-elle évolué au fil du temps?

Depuis 2005, le Canada a augmenté sa proportion d’électricité à faibles émissions, la faisant passer de 74 à 79 %. La performance des provinces et des territoires au cours de cette période a été variable. La plupart des provinces affichant une très forte proportion d’électricité à faibles émissions (Terre-Neuve-et-Labrador, Manitoba, Québec et Colombie-Britannique) sont restées plutôt constantes, avec une proportion supérieure à 90 %.

Ce sont l’Ontario, le Nouveau-Brunswick et l’Île-du-Prince-Édouard qui ont le plus augmenté leur production d’électricité à faibles émissions au cours des dernières décennies. En Ontario, la proportion de celle-ci est passée de 71 à près de 89 %, grâce à la fermeture graduelle de ses centrales au charbon. La part du Nouveau-Brunswick a grimpé de 39 à 56 % grâce à une baisse de la production d’électricité issue de la combustion. Et la proportion de l’Île-du-Prince-Édouard, qui a multiplié par 10 sa capacité de production éolienne, s’est accrue de 86 à 99 %. La Nouvelle-Écosse a modestement progressé depuis 2005, augmentant sa proportion d’électricité à faibles émissions de 8 points de pourcentage, pour la faire passer de 10 à 18 %.

Seuls les Territoires du Nord-Ouest enregistrent une baisse notable de leur proportion d’électricité à faibles émissions, qui est passée de 49 % en 2005 à 36 % en 2014. En effet, ces dernières années, leur capacité de production d’électricité reposant sur la combustion, presque exclusivement constituée de particuliers et d’entreprises ne fonctionnant pas comme des services publics, a fortement augmenté.

Quelle est l’importance des émissions indirectes de gaz à effet de serre dues à la production d’électricité?

Le bilan comparatif pour la production d’électricité à faibles émissions se concentre sur les sources d’énergie qui génèrent peu ou pas d’émissions directes de gaz à effet de serre (GES) lors la production d’électricité (contrairement, par exemple, aux combustibles fossiles qui génèrent des émissions directes de GES). Cependant, cet indicateur ne tient pas compte des GES qui proviennent indirectement de la production d’électricité. Tous les modes de production d’électricité génèrent des émissions indirectes en « amont » (notamment les émissions dues à la fabrication de panneaux solaires ou de l’équipement de production, à l’extraction et au raffinage des combustibles). Il est, hélas, difficile de mesurer les émissions indirectes et on ne dispose pas de données comparables pour l’ensemble des provinces et pays du classement, pas plus que pour toutes les technologies de production.

Le Canada affiche des niveaux particulièrement importants d’émissions indirectes de GES provenant des centrales hydroélectriques. Il est le deuxième plus grand producteur mondial d’hydroélectricité (derrière la Chine)6 et abrite quelques-uns des plus grands barrages hydroélectriques du monde. Bien que le processus de production d’hydroélectricité génère peu de GES (généralement entre 4 et 14 g d’équivalents CO2 par kWh7, contre environ 1 000 g d’équivalents CO2 par kWh8 pour le charbon, par exemple), des émissions supplémentaires peuvent résulter des inondations provoquées pour créer les réservoirs des barrages hydroélectriques. Outre les dommages directs des inondations sur la faune et la flore, du dioxyde de carbone et du méthane sont libérés lors de la décomposition des végétaux et des sols inondés.

 Si l’on calcule la moyenne sur le cycle de vie d’une centrale hydroélectrique, les émissions indirectes peuvent porter la quantité nette de GES à plus de 150 g d’équivalents CO2 par kWh9. Cependant, le volume de ces émissions indirectes varie considérablement d’un site hydroélectrique à l’autre, en fonction de la composition de la végétation locale, de l’ampleur de l’inondation, de la topographie et du climat. Ainsi, les barrages hydroélectriques des pays tropicaux génèrent habituellement plus d’émissions indirectes que ceux de pays tempérés comme le Canada10. De même, toutes les installations hydroélectriques ne génèrent pas ces émissions indirectes : les centrales au fil de l’eau, qui n’ont pas besoin de réservoir et qui fonctionnent généralement à une plus petite échelle que les barrages hydroélectriques, ne produisent en principe pas de GES supplémentaires dus à la décomposition de la végétation.

Il faut donc garder à l’esprit que les émissions indirectes ne sont pas prises en compte dans nos comparaisons, en particulier au vu de l’excellente performance des provinces qui dépendent considérablement de l’hydroélectricité (à savoir le Manitoba, le Québec, Terre-Neuve-et-Labrador et la Colombie-Britannique). Même si les émissions de GES indirectes ou en amont produites par les centrales hydroélectriques peuvent être inférieures à celles des centrales au charbon ou au gaz naturel11, elles sont proportionnellement bien supérieures par rapport aux émissions directes.

Notes de bas de page

1    Les données du graphique circulaire comprennent l’électricité produite par les installations reprises dans la classe 22111 (« production d’électricité ») dans le Système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN).

2    Gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard, Department of Transportation, Infrastructure, and Energy, Prince Edward Island: World Leader in Wind Power Development (consulté le 5 octobre 2015).

3    Établis à l’aide des données d’Énergie NB Power figurant dans les Archives de données du réseau sur les volumes d’électricité produite au Nouveau-Brunswick et consommée à l’Île-du-Prince-Édouard (consulté le 5 octobre 2015).

4    Calculé à l’aide des données suivantes : Environnement Canada, Rapport d’inventaire national 1990–2013, Partie 3, p. 72.

5    Les données reposent uniquement sur l’électricité générée par les installations reprises dans la classe 22111 (« production d’électricité ») du SCIAN.

6    Agence internationale de l’énergie, Key World Energy Statistics 2015, p. 19.

7    Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, IPCC Special Report on Renewable Energy Sources and Climate Change Mitigation, Cambridge, Cambridge University Press, 2012, p. 471.

8    Calculé à l’aide des données suivantes : Environnement Canada, Rapport d’inventaire national 1990–2013, Partie 3, p. 72.

9    Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, IPCC Special Report on Renewable Energy Sources and Climate Change Mitigation, p. 472.

10    Ibid., p. 473.

11    D’après une étude d’ICF International (Life Cycle Greenhouse Gas Emissions of Natural Gas), les émissions en amont générées par l’exploitation du charbon et du gaz naturel sont d’environ 20 à 90 g d’équivalents CO2 par kWh. Cependant, cette fourchette sous-estimerait les émissions en amont provenant de l’électricité produite au moyen du charbon ou du gaz naturel, étant donné que le rendement de conversion électrique des technologies de combustion est inférieur à 100 %. Autrement dit, la combustion de 1 équivalent kWh de charbon ou de gaz naturel génère moins de 1 kWh d’électricité. Par exemple, en supposant un rendement de conversion de 50 %, les émissions nettes en amont pour une centrale au charbon ou au gaz naturel seraient de 40 à 180 g d’équivalents CO2 par kWh d’électricité produite.

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